Astre de L'aurore défiant l'infini de l'azur
De tes filaments d'or rehaussant la divine parure
Que ceux-ci se dévoilent hors des remparts de nuages
Sans que leurs eclats ne ternissent au passage
Qu'ils déversent leur chaleur, qu'elle transcende mon torse
Affaiblie je me meurs, tel un arbre sans écorce
Privée de cette substance, cet apport de force
Tout mon corps en démence, se tord et s'entorse
je te confie mon ecrin de lait, cette chair livide
Puisses-tu la réchauffer,faire éclore la chrysalide
Depourvue de tout artifice, voyant en toi le refuge
Ma mine blafarde en sacrifice rejetera tout submerfuge
Dore-moi comme la pépite d'un trésor tant convoité
Viens sur moi je t'invite à ce moment d'intimité.